AQUI…EL SONIDO

note d’intention

la chorégraphe

* Quoi de plus métaphorique que de donner à voir… le son ;
* Quoi de plus métaphorique que de donner à entendre… le mouvement.

Je m’intéresse tout particulièrement à ces sons, ces images de notre quotidien, ceux qui n’ont de cesse de guider notre humanité. Avec AQUI…EL SONIDO, j’ouvre un dialogue entre différents panels sonores, visuels et musicaux. Cette narration chorégraphique et musicale donne à voir et à entendre des temps contrastés entre tension et relâchement ; elle souligne ainsi l’importance de faire valoir le lâcher-prise, là où le conditionnement peut être de mise.

Dans ce trio de scène, 3 interprètes aux univers artistiques différents viennent mélanger leurs arts et livrent l’expression d’un voyage sensoriel. La mise en abyme d’une exploration apparaît sous nos yeux, portrait d’une triangulaire où s’entremêlent sons, mouvements et variations musicales. Un reflet de notre quotidien, bien que banal à la première lecture, prend une tout autre dimension entre rêve et réalité : une dimension onirique.

AQUI…EL SONIDO propose alors de découvrir une réécriture de notre quotidien, à travers des évocations plus personnelles et intimes et en lien direct avec son identité propre. Ainsi se pose la question de la pluralité des interprétations au regard des vies qui nous animent, à la source l’apport et la puissance indéniable procurés par l’imagination. Fernando Arrabal, le poète / romancier/ essayiste, y fait référence dans son livre Bataille et dit : « L’imagination introduit l’étrange dans le quotidien, le rêve dans la réalité, l’inattendu dans l’évidence, la vie dans le théâtre ».

Soraya Bénac

EMILY REGEN

Danseuse contemporaine et Chorégraphe

Emily se forme à la danse chez Rick Odums (jazz) puis à la Martha Graham Contemporary Dance (NYC) où elle devient interprète pour le Graham II. Sa rencontre avec le chorégraphe Kun-Yang Lin (Philadelphie) lui ouvre un chemin de recherche pour la création contemporaine par l’apport des concepts énergétiques et philosophiques des arts martiaux dans la pratique du mouvement.

De retour en France, elle poursuit son chemin tourné vers l’exploration chorégraphique, l’apprentissage de l’enseignement et le soin, auprès des RIDC (Paris), de personnalités importantes du monde de la danse (James Thierrée, Carolyn Carlson), et en débutant un cycle d’étude en médecine traditionnelle chinoise.

Convaincue que le corps est un petit univers, et l’univers, un grand corps, elle conçoit la chorégraphie comme un art du tissage, de l’intime à l’universel, permettant d’exprimer les profondeurs de l’être dans des écosystèmes aux réalités sublimées. Sur ce chemin sensible, elle fonde la compagnie N/KG, et œuvre à entrecroiser la création, l’enseignement et le thérapeutique.